Extrait
de la revue Artension n°21, janvier-février 2005
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Le "courage lucide et pessimiste" d'Alain (Georges) Leduc
**»
«
L'art
contemporain est-il morbide ? »
«
De la présence de signes et de formes fascistes, rascistes,
sexistes et eugénistes dans l'art contemporain.»
«
" L'uvre d'art (ou ce qui est donné pour tel)
n'est jamais indépendante de l'époque qui la crée,
ni des conditions économiques et sociales de sa production
(...) Des pulsions morbides hantent l'art contemporain, qui n'est
plus pour l'essentiel qu'un jeu de guignols manipulés par
l'idéologie libérale et l'argent. (..."Installations",
"performances", soporifiques "vidéos"
que personne ne regarde ou "photographie plasticienne",
qui montre en grand (et mal) ce qui était en petit et snobe
souvent la photographie de reportage, ne semblent être là
que pour nourrir en provende un marché friand de sang neuf.
(...) L'artiste plasticien navigue soit dans une économie
de la gratuité, soit dans une économie institutionnelle,
liée de plus en plus au marché international et aux
événements spectaculaires. (...) Une économie
de la survie, de la subvention, qui l'assujettit à produire
un art contrit, formaté, normatif, sans aucune insolence,
pour telle ou telle galerie (momentanément) branchée.
L'artiste doit à tout prix dénoncer cette pensée
molle, l'hyperfestif, le dérisoire ; fuir la démagogie
du "succès populaire", de l'audience, de l'audimat,"
nous
rappelle sans ménagement ce petit livre, qui nous entraine
dans un périple un peu ébouriffant à travers
l'actualité - tous domaines traversés - pour y pointer
les thèmes qu'en tirent certains artistes ayant pignon sur
rue, dont de nombreux aspects plus que douteux ne semblent en rein
dérenger les institutions qui les propulsent...
»
©
Bernard Pierron
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Pour
illustrer les propos de Bernard Pierron au sujet du livre d'Alain
(Georges) Leduc, on voit une image d'un artiste en train de déguster
à pleine dents un ... foetus mort.
«
Une
performance de ........ »
«Pour
illustrer cette page comme il convient, voici une image de la performance
de l'artiste chinois ....... qui commence à se faire connaître
en Occident dans les réseaux d'initiés, et dont la
morbidité semble, à ce jour, ne pas avoir été
dépasée. Le foetus humain mort-né est lavé,
puis cuit, puis coupé en morceaux et enfindévoré
à pleine dents par l'artiste.»
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Artension
n°21, janvier-février 2005, page 56
http://www.artension.fr/
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Alain
(Georges) Leduc, Art morbide? Morbid art., Editions Le Temps des
cerises,
6 rue Edouard Vaillant, 93100 Pantin, tél : 01 49 42 99 11
(6€ + 1€ de port)
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