Sommaire du livre "Rectoversion, l'issue"
Historique de la rectoversion
Introduction du livreI ° partie du livreII ° partie du livreIII ° partie du livreEpilogue du livre
 

 
 
 
 
 
   
 

Résumé et extrait de l'épilogue du livre " Rectoversion, l'issue "

EPILOGUE

...(...)...Nous avons essayé tout au long de ces pages de vous ouvrir à un certain nombre d'expériences qui ont été menées par des artistes plasticiens. Vous avez constaté que cela fait près d'un siècle que des expérimentations plastiques les plus incroyables ont été menées. Ce foisonnement artistique correspond à une mutation plus générale qui touche l'ensemble des connaissances et des pratiques. Certains protagonistes n'hésitent plus à exprimer au grand jour ce qu'ils taisaient jusqu'alors.

La science décrit de mieux en mieux le "comment" des phénomènes mais ne saurait en aucun cas répondre au "pourquoi". Même si un jour les scientifiques parviennent à expliquer sous forme d'équations mathématiques l'origine de l'Univers, il ne leur sera pas possible d'expliquer pourquoi il y a eu plutôt cela que rien. Cette impossibilité métaphysique est le b.a.-ba de tout scientifique honnête.

L'histoire de l'art moderne et contemporain connaît les mêmes interdits métaphysiques. Certains ont même parfois voulu faire de l'art une pseudo-science.

Pour beaucoup, y compris pour les spécialistes de la spéculation artistique, la rectoversion leur apparaît comme impropre à leur consommation. Cette non assimilation peut s'expliquer de la façon suivante. La Rectoversion n'oppose pas l'évolution causale des faits plastiques, modernes et contemporains pour la plupart, dans laquelle les notions de rupture et de nouveauté occupent la place prépondérante, à la continuité de la tradition artistique qui maintient la peinture dans le champ traditionnel de la surface plane exclusivement bidimensionnelle.

L'enchaînement moderne des faits plastiques et leur analyse obéiraient à une logique où l'objectivité serait l'élément moteur. La peinture y serait considérée comme un matériau susceptible d'expérimentation objective. Cet aspect empirique la rapprocherait d'une expérimentation renouvelable, presque scientifique. L'ennui c'est qu'en fait d'objectivité, l'art contemporain évolue souvent dans un subjectivisme exaspéré, ce qui l'éloigne de toute démarche scientifique.

Si la physique ne peut gommer en deux siècles plusieurs millénaires de métaphysique, il en est de même pour la peinture. Un art plus ou moins galvaudé dans le subjectivisme chronique ne saurait ignorer que le rôle fondateur de l'art est un acte magique dans lequel l'artiste s'efface au profit d'une réalité qui le dépasse et qu'il sert. Comment concilier tradition et nouveauté ? La Rectoversion est une des propositions qui peut résoudre un tel questionnement...(...)...

 

 

 

   

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